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Stop aux freins de l'auto-critique !

Dernière mise à jour : 18 mars 2021

Mardi 23 février, parents et ados se sont retrouvés une nouvelle fois pour parler de forces et de potentiels. Angélique Michelin d'EduSens a apporté toute une panoplie de jeux pour faire prendre conscience des freins qui tendent à limiter nos capacités.


Après avoir lu la courte histoire de l'aigle à qui l'on a fait croire qu'il était un poulet et quelques extraits de la BD d'Artmella, Angélique a utilisé le jeu Totem pour aider chacun à dresser un portrait de l'autre de manière originale et positive. Cet atelier a particulièrement suscité l'échange et la créativité au sein des familles, provoquant quelques beaux fous-rires.


Dans Totem, chaque joueur assiste à la construction de son Totem personnel ! Choisi par les autres joueurs, chaque Totem se constitue d’une carte Animal et d’une carte Qualité.

Vous l’avez compris, Totem est un jeu de développement personnel qui permet aux joueurs de prendre conscience de leurs forces et qualités personnelles !

Si vous avez envie de recevoir une vague d’amour de vos enfants ou de vos amis, c'est un jeu à se procurer de toute urgence !


Un atelier qui a aussi pu mettre en lumière quelques manières de pensées pas forcément adéquates à l'épanouissement.


En effet, quand on est parent, on porte en soi un vécu et une somme d'expériences que l'on projette inévitablement sur nos enfants. Comme les maladies soi-disant génétiques, il arrive de croire que parce qu'on a été "nul en maths" ou "pas capable de réussir telle chose", il en sera de même pour nos progénitures.

Or, tout cela est faux.


C'est ce que l'on appelle des croyances limitantes.

Une croyance limitante est une pensée qu’on considère comme vraie… Alors qu’elle nous bride et nous fait renoncer à une ambition. Le plus souvent, elle provient de notre personnalité, de notre éducation ou d’expériences passées (de nous ou de nos proches).


Ces croyances sont un mal car elles empêchent de faire ce que l’on veut vraiment. Sans être justifiées, elles façonnent notre quotidien. Elles semblent être des évidences. Pire : plus on y croit, plus on trouve de « preuves » pour les justifier.


Repérer ses croyances limitantes

Repérer ses croyances limitantes, c’est d’abord savoir qu’elles existent.


Voici quelques exemples :

  • J’aimerais bien faire ça MAIS…

  • Ce n’est pas fait pour moi.

  • Je suis trop (âgé, gentil.le…) ou au contraire pas assez (sportif, fort…) pour faire ça.

  • Mes parents/amis/employeurs ne me laisseraient pas faire ça.

  • C’est différent pour les autres.

Dès que vous vous entendez les prononcer ou les penser, notez-les !


Comment transformer ses croyances limitantes ?
  • Arrêter de se juger et de se critiquer !

C'est la base pour développer son estime de soi. Comment s'épanouir si on est trop sévère avec soi-même, trop exigeant ou intransigeant ?


  • Faire la liste de ses défauts

Et oui, quand on croit peu en soi, il est souvent plus facile de lister ses défauts que ses qualités. Cet exercice est la première étape d'introspection qui va ensuite permettre de transformer ses défauts en qualités.


Exemples :

  • Je suis impulsive face telle situation devient Je suis réactive et j'apporte des solutions pour résoudre telle situation

  • Je suis exigeante avec moi-même et avec les autres devient Je suis dans une démarche de progression qui participe à mon épanouissement et à celui des autres.


  • Le petit pas qui va m'aider à avancer

Un petit pas doit être réaliste. Il peut, pour commencer, être une promesse à soi-même (Je me promets à partir d'aujourd'hui d'arrêter de croire que je suis nulle...). Il est important de partir ce qu'on sait faire, de ce qu'on aime faire, de ce qu'on a envie d'être, en mettant bien de côté tout ce qui provient de l'extérieur. Peu importe ce que pensent les autres. Il est indispensable de retirer toutes les étiquettes que l'on s'est collées pour plaire aux autres.

Ce qui compte, c'est de savoir qui on est, où on en est et où on veut aller.


Et si je me plante ?

Pas de panique, ce n’est que partie remise. Se tromper n’empêche pas de cultiver la fierté d’avoir tenté et d’analyser ce qui n’a pas marché. Pourquoi pas réessayer en étant mieux préparé ?


C'est ce qu'Angélique vous propose de creuser dans le prochain atelier jeudi 18 mars :


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