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  • agartha

Ne laissons pas envenimer les situations !

Jeudi 17 décembre, Noëlle Gougis, animatrice Faber et Mazlish et mère de quatre enfants, a animé le dernier atelier du cycle Ras le bol de se crier dessus, décryptant ainsi les étapes du conflit et donnant quelques clés pour les éviter voire les régler.


Après avoir décortiqué les univers parallèles des parents et des ados et appris à dire les choses sans attaquer l’autre, Noëlle a clôturé ce cycle autour des conflits par une séance pratico-pratique.



Comme lors de chaque atelier, les familles commencent par partager leurs émotions de l’instant. Dit comme ça, cela a l’air simple, et pourtant… se poser un moment pour aller observer au fond de soi quelle(s) émotion(s) ou quel(s) sentiment(s) nous animent n’est pas évident pour tout le monde. Certains se sentent joyeux, vivant, heureux, d’autres indécis, épuisé, ou ne savent pas.


Qu’à cela ne tienne, on va aller creuser ! Et quoi de plus concret que de partir de situations personnelles où nos émotions ont été très très fortes : colère, énervement, peur…

Chacun.e visualise… puis est invité à parcourir des yeux une cinquantaine de cartes exprimant un besoin (ordre, structure, reconnaissance, sécurité, calme, sérénité…) afin d’y associer sa situation.

Euréka !

Cet exercice s’avère être un moyen surprenant d’apaiser son mental. S’il est vrai qu’il n’est pas commun de s’interroger sur ses ressentis, le pourquoi on se met en colère, on s’énerve, on se sent triste… les parents et les ados admettent avec surprise que c’est plutôt efficace.

Les échanges se poursuivent autour d’autres exemples de situations de crise… L’analyse individuelle et collective aide à y voir plus clair et à comprendre les mécanismes et les stratégies mises en place par les uns et les autres.

Les clés à retenir !

Chaque petite contrariété provoque une charge émotionnelle qui va se cristalliser à l’intérieur de soi. Et comme l’expliquent très bien les ados, c’est l’accumulation de ces petites contrariétés qui va faire déborder le vase et engendrer le conflit.

Il est donc INDISPENSABLE de toujours décharger l’émotion au fur et à mesure, de ne pas laisser les tensions s’accroître.

Il est IMPOSSIBLE (pour le cerveau) de pouvoir communiquer ses besoins de manière simple et efficace, et de pouvoir échanger calmement avec l’autre, si l’émotion est trop forte.


Prendre conscience de ce qui nous habite et être capable de le formuler et de le partager avec l’autre est VÉRITABLEMENT la clé de l’évitement ou de la résolution de conflit.


Bien évidemment, les ados ont encore du mal à comprendre qu’il est possible de trouver d’autres stratégies pour satisfaire un besoin, qu’il peut par exemple aller chercher de l’attention ou du réconfort auprès d’un autre ami que celle ou celui qu’il voudrait.

Il est difficile pour les ados, comme pour les adultes, de mettre sa fierté de côté en faisant un pas vers l’autre ou en sollicitant une tierce personne, neutre bien évidemment, et une fois l’orage passé, pour pouvoir trouver un accord et ainsi avancer dans la relation.

Il est difficile de comprendre qu’attendre quelque chose de quelqu’un engage forcément un risque de déception ou de souffrance et que la seule solution pour éviter ce risque est de s’auto-suffire, de nourrir soi-même ses besoins en adaptant de nouvelles stratégies.


TOUT cela est un travail sur soi, un travail de toute une vie. C’est peut-être même la raison première de notre passage sur Terre : apprendre à se connaître, à composer avec son ego et celui des autres, à devenir chaque jour meilleur, pour notre propre bien-être et celui des gens qu’on aime.


Encore merci à Noëlle pour ces trois formidables ateliers, sa bienveillance, son écoute et ses précieux conseils pour une vie de famille épanouissante et sereine.


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