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Message reçu 5/5

Dans le deuxième atelier de "Ras le Bol de se crier dessus", Noëlle Gougis a décortiqué nos petites habitudes de langages, des paroles fortement désagréables pour celui qui les reçoit. Son objectif : faire prendre conscience que nous sommes responsables des mots que l'on prononce, même et surtout quand on n’est pas au top de notre forme. Et bien évidemment, c’est valable autant pour les ados que pour les parents.


« Va ranger ta chambre ! »

« Sors les poubelles ou pas de télé ! »

« Bon sang ! Prends modèle sur ta sœur et fais tes devoirs ! »


Voilà quelques exemples de formulation à éviter si vous avez envie que votre message aboutisse à un résultat. Ces façons de demander « un service » sont typiquement celles qu’il faut abandonner. Pourquoi ? Parce que recevoir un ordre, une injonction, être menacé ou mis en accusation, ou pire être comparé à un(e) autre est la meilleure manière de provoquer chez l’autre une émotion désagréable.


A quels types de réaction nous heurtons-nous alors ? On vous le donne en mil : les mêmes que celles d’un animal qui se sent agressé. Soit il se fige, soit il fuit, soit il attaque à son tour.

Vous conviendrez que ce n’est pas l’intention de départ !


« C’est toujours moi qui fais la vaisselle ! »

« Tu ne t’occupes jamais des gosses ! »

« C’est encore ta sœur qui a sorti le chien ! »


Autres ennemis jurés de la paix au sein de la famille : la généralisation et le jugement !


Ensemble, parents et ados se sont prêtés à quelques mises en situation pour mettre en lumière les éléments qui favorisent une relation apaisée. On a échangé parents et ados pour expérimenter l’écoute active. On a essayé de se connecter au spectre de nos émotions pour déterminer quel besoin nous habitait. Chacun a pu apprécier la disponibilité de l’autre, sa présence, sa compassion, son absence de jugement ou de parti pris.


Avant de conclure, une dernière précision concernant le fonctionnement du cerveau (parce qu’on en apprend tous les jours !). Dr Bruce Lipton, éminent biologiste, explique que notre cerveau a une partie consciente et une autre subconsciente. Il fonctionne comme un ordinateur : la partie consciente, c’est quand vous tapez sur le clavier, la subconsciente, c’est quand vous regardez passivement l’écran. Par exemple, dans la vraie vie, votre subconscient prend le relais quand vous êtes au volant de votre voiture. C’est dans cette partie subconsciente que sont rangés vos « programmes », des programmes dont on sait désormais qu’ils peuvent être modifiés ou supprimés, et changer littéralement notre existence.


Tout cela pour dire qu’il est tout à fait possible de parvenir à changer sa façon de demander quelque chose. Il suffit de s’entraîner à :

  1. Décrire la situation avec la plus grande neutralité,

  2. Exprimer ce que je ressens,

  3. Déterminer avec justesse mon besoin de l’instant,

  4. Formuler une demande claire, précise et réaliste que l’on conclura par une des petites phrases suivantes :

« Serais-tu ok pour… »

« Comment tu te sens ? »

« Qu’en penses-tu ? »


Prochain et dernier atelier du Cycle Ras le Bol de se crier dessus

Vendredi 4 décembre : 19h30 - 21h00

Réservations : agartha@cebazat.fr

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