« La vie, ce n’est pas d’attendre que les orages passent, c’est d’apprendre comment danser sous la pluie. » Sénèque
Pour cette quatrième édition de l’Arverne Reggae Festival, le temps, une fois de plus, n’a pas été au rendez-vous mais le public oui ! Plus de 2000 festivaliers ont dansé sous la pluie et dans un froid que nous ne sommes pas prêts d’oublier. Cela restera pourtant anecdotique tellement les échanges ont été enrichissants et les concerts, de qualité.
Accueillis comme des artistes, avec beaucoup d’énergie et de bienveillance, Marie, Noa, Gabin et Guillaume encadrés par Letty et Yoan se sont installés dans le camping face au stand de BAT Records. Ce label indépendant de Clermont-Ferrand est venu prêter main forte aux bénévoles de l’Arverne en dressant un espace buvette et détente musicale : une nouveauté de l’année fortement appréciée par les festivaliers.
Dès 19h, la scène est investie par Brigante Records, le label du célèbre Biga Ranx que tout le monde attendait avec impatience ! L’ambiance de cette soirée est incroyable de chaleur humaine, de sourires et de rencontres. Le public se balade de stand en stand et finit par se rassembler sous l’immense chapiteau. Il tape du pied et lève le poing tout au long de la soirée aux sons endiablés de la Brigante Party. Cette soirée de folie se termine devant un grand mur de caissons où DJ Rambla, artiste espagnol tombé amoureux du festival est revenu cette année offrir ses meilleurs samples « aux auvergnats qui dansent sous la pluie » !
Samedi, dur dur ! La musique a raisonné toute la nuit ! Difficile malgré les boules Quiès de trouver le sommeil. Un bon p’tit déj, un brin de toilette, une partie de pétanque et il est déjà l’heure d’aller rejoindre les bénévoles pour le déjeuner.
Petite sieste entrecoupée de musique de banda fortement rythmée et c’est parti pour la visite des coulisses avec Léa, la présidente, Adrien et Quentin. Après nous avoir raconté comment l’association était née et comment le festival avait évolué en 4 ans (ce serait beaucoup trop long de préciser tellement il y a à dire), ils nous ont emmenés visiter les loges, de magnifiques yourtes confortablement aménagées.
Le week-end s’est magnifiquement clôturé dans un froid épouvantable. Heureusement, un bon couscous végétarien et un thé à la menthe bien chaud ont ragaillardi les troupes. Ryon, Les Skatalites, I-Taweh et I Woks ont mis le feu aux plus courageux des festivaliers tous emmitouflés sous les écharpes, bonnets et autres couvre-chefs.
Ce qu’on retiendra : qu’il faut beaucoup de courage, d’énergie et de compétences pour organiser un tel événement, qu’il est essentiel d’apporter la même attention aux bénévoles qu’aux artistes et aux festivaliers et surtout que cette bande de jeunes âgés de moins de 25 ans sont aussi surprenants que talentueux dans l’organisation d’un festival en milieu rural désormais reconnu dans l’univers du reggae. Bravo et merci à tous !
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